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Pierre-Julien Eymard (1811-1868)


Pierre-Julien Eymard est né à La Mure d'lsère (bourg situé entre Grenoble et Gap) le 4 février 1811. Son père est coutelier et presseur d'huile.
Très tôt attiré par l'Eucharistie, il désire être prêtre. Surmontant de nombreuses difficultés, il entre en l831 au grand séminaire de Grenoble. Il est ordonné prêtre le 20 Juillet 1834 pour le diocèse de Grenoble. D'abord Vicaire à Chatte, il est ensuite nommé Curé à Monteynard.

En 1839, il entre chez les Maristes.
Il exerce son ministère auprès des jeunes au collège de Belley, puis à celui de La Seyne-sur-Mer. De 1844 à 1851, il est assistant du Père Colin, fondateur des Maristes, et directeur du Tiers-Ordre de Marie. II s'occupe également des marins et des galériens du bagne de Toulon. II se sent appelé à une autre mission.

En 1856, il quitte la Société de Marie. Avec l'autorisation de Mgr Sibour, archevêque de Paris, il fonde la Société du Saint Sacrement.

Son idéal :
Que l'Eucharistie soit mieux connue, qu'elle soit célébrée et adorée,
qu'elle soit la source d'un renouveau dans L’Église et qu'ainsi le monde soit transformé.

Il ouvre des maisons à Marseille, Angers, Saint-Maurice et Bruxelles. En 1858, avec Marguerite Guillot, il associe des femmes à son œuvre : c'est le noyau de la Société des Servantes du Saint Sacrement, qu'il fonde à Angers en 1864.

Pour réaliser ce projet, il prêche Jésus Christ, l'Amour de Dieu, suscite la conversion et conduit les fidèles à l'Eucharistie. Les dernières années, l'adoration le prépare à la parole. Il organise « l’Œuvre de la première communion des adultes ». En collaboration avec des laïcs, secondé par M. Guillot et ses compagnes, il part à la recherche des apprentis et des ouvriers des fabriques, les regroupe et les catéchise. A leur tour, ceux-ci deviendront apôtres auprès de leurs camarades. Ainsi, Pierre-Julien atteindra les familles. C'est son œuvre de prédilection.

Dans le cadre de ses activités et grâce à son charisme personnel, le P. Eymard exerce un ministère important d'accompagnement spirituel. Il a surtout le souci d'éclairer la piété, de nourrir la foi, de former des chrétiens convaincus et actifs. Conscient de « l’abandon spirituel des prêtres séculiers au milieu de leur ministère et des pieux laïques », il soutient un grand nombre d'entre eux. Á Paris, il aide ceux qui quittent le ministère.

Épuisé par son ministère et de nombreuses épreuves, il vient se reposer en juillet 1868 à La Mure, dans sa maison de famille auprès de sa sœur Marie-Anne. Le 1er août 1868, il rend son âme à Dieu laissant un témoignage unanime de sainteté.
Déclaré « Bienheureux » par Pie XI le 12 juillet 1925, il est canonisé par Jean XXII le 9 décembre 1962, à l’issue de la première session du Concile Vatican II.

Pour plus d’information:
Eymard Oeuvres complètes.
Les lieux eymardiens.
Wikipédia.